DAN JEMMETT
"CLYTEMNESTR@POCALYPSE"
THEATRE DU CHENE NOIR
AVIGNON
DU 7 AU 30 JUILLET 2017 A 12H45
(Relâche les lundis 10, 17 et 24)
Merci de réserver votre place par mail ou téléphone
auprès de Karinne Méraud :
+33 (0)6 11 71 57 06
auprès de Karinne Méraud :
+33 (0)6 11 71 57 06
HOVNATAN AVEDIKIAN
"ESPERANZA"
THEATRE DES HALLES
AVIGNON
DU 6 AU 29 JUILLET 2017 A 17H00
(Salle Chapiteau - Relâche les lundis 10, 17 et 24)
Lundi 24 juillet à 19h, au village du OFF, le Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse a remis pour la 11ème édition ses prix « Coups de Coeur #OFF2017 » aux compagnies suivantes (par ordre alphabétique de leur titre) :
ESPERANZA
NOCE
UN DEMOCRATE
LA PROVENCE
Juillet 2017
Ce n’est pas une pièce, c’est un tableau
chorégraphié. Une peinture de
geste. Une danse? Pas tout à fait.
Sur une scène vide, ils sont huit
comme un seul sur ce radeau de La
Méduse moderne, peint et mis en
scène par Hovnatan Avédikian, L’Esperanza,
ce transporteur de «viande
à cons». Répétée et jouée à la Maison
d’Arrêt de Nice, la pièce au décor
plus que minimaliste laisse place
à l’extraordinaire performance des
acteurs. L’«esperanza», c’est eux,
c’est Lampedusa, c’est ce monde
fantasmé pour lequel ils risquent
tout, c'est l'Europe. Loin de cette
terre où même «le pain sent la race,
la dictature, les mères qui pleurent,
la corruption». Les acteurs divaguent
le regard au loin, ils ne
parlent pour personne, ils parlent
pour eux-même, ils parlent à tous.
Ils offrent la vision de leurs peurs,
de leurs rêves, de leur monde, celui
des Harragas (les migrants clandestins
qui prennent la mer) dont ils
proclament la république. Une république
qui «condamne l’oppression
et le meurtre des rêves». Un texte
puissant, entre rap et poésie. Ca
slame, ça claque, c’est dur, drôle, ça
dérange, ça éveille. Le texte, écrit
par Aziz Chouaki il y a déjà sept ans
résonne plus que jamais aujourd'hui
dans nos têtes. Une vraie claque.
chorégraphié. Une peinture de
geste. Une danse? Pas tout à fait.
Sur une scène vide, ils sont huit
comme un seul sur ce radeau de La
Méduse moderne, peint et mis en
scène par Hovnatan Avédikian, L’Esperanza,
ce transporteur de «viande
à cons». Répétée et jouée à la Maison
d’Arrêt de Nice, la pièce au décor
plus que minimaliste laisse place
à l’extraordinaire performance des
acteurs. L’«esperanza», c’est eux,
c’est Lampedusa, c’est ce monde
fantasmé pour lequel ils risquent
tout, c'est l'Europe. Loin de cette
terre où même «le pain sent la race,
la dictature, les mères qui pleurent,
la corruption». Les acteurs divaguent
le regard au loin, ils ne
parlent pour personne, ils parlent
pour eux-même, ils parlent à tous.
Ils offrent la vision de leurs peurs,
de leurs rêves, de leur monde, celui
des Harragas (les migrants clandestins
qui prennent la mer) dont ils
proclament la république. Une république
qui «condamne l’oppression
et le meurtre des rêves». Un texte
puissant, entre rap et poésie. Ca
slame, ça claque, c’est dur, drôle, ça
dérange, ça éveille. Le texte, écrit
par Aziz Chouaki il y a déjà sept ans
résonne plus que jamais aujourd'hui
dans nos têtes. Une vraie claque.
Marine Girard
Merci de réserver votre place par mail ou téléphone
auprès de Karinne Méraud :
+33 (0)6 11 71 57 06
auprès de Karinne Méraud :
+33 (0)6 11 71 57 06